2019, année de la grève mondiale de la jeunesse pour le climat, de la grève des femmes en Suisse, de l’incendie de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, des records de températures, du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne et bien d’autres incidents.

A l’air du #metoo, de la fast-fashion, du bodypositive, de Greta et des vagues féministes, trouver sa place dans un monde en révolte est un véritable combat quotidien. La société balance entre la dépendance à l’instantanéité et la détoxification digitale, le fast-fashion et la consommation consciente et responsable, la FOMO et la JOMO. Instabilité permanente.
20 ans d’existence sur cette planète en échec représentent une aventure.
C’est la durée qu’il faut pour se battre contre les maladies adolescentes, affronter son estime, faire fleurir ses valeurs et se détacher du superflu social.
C’est l’âge où l’on grandit, l’âge où l’on fait le tri. Le tri au niveau familiale, amical, sentimental.
C’est l’âge où tu peux rêver comme un enfant mais être suffisamment mature pour décider comme un adulte.
L’âge où tu as compris que la vie n’est qu’un mirage, qu’une illusion, qu’une utopie, l’humain qu’une maladie. Maladie qu’il a créée afin de générer de l’argent, du travail et équilibrer les statistiques. Seul les chiffres comptent. L’Homme est, en 2019, le plus gros destructeur planétaire, celui qui est obnubilé par l’argent au dépend de sa vie communautaire.
Nous vivons dans un monde anthropocentré, un monde débordant de greenwashing, un monde égoïste où nous sommes notre propre danger. L’Homme d’aujourd’hui s’invente du pouvoir lorsqu’il cultive à une vitesse défiant la nature. Il a perdu la notion du temps, de la beauté de la fragilité, du respect et de la bienséance.
20 ans, l’âge où l’on prend le contrôle de soi malgré son bagage émotionnel. Cette année, j’ai refusé de suivre des cours sponsorisés par une multinationale au petit nid d’oiseau. J’ai voulu ma liberté, faire mes choix, être indépendante. J’ai refusé de participer à un système pourri par l’argent, un secteur où les lobbys laitiers achètent les programmes nationaux de nutrition, de participer à un système biaisé, un monde où seul l’argent compte bien plus que le bien-être de ses patients… Que dis-je ? des clients.
J’ai changé de voie pour me sentir libre, parce qu’à 20 ans, j’estime que l’on peut être libre même dans un monde pollué par l’industrie, les publicités la consommation, la surconsommation.